La question de Économie de guerre est aujourd’hui très pertinente, car elle touche un large éventail de personnes dans des contextes différents. Tout au long de l’histoire, Économie de guerre a fait l’objet de débats et de controverses, et son impact s’étend à de multiples domaines de la société. C’est pourquoi il est essentiel d’analyser en détail les différentes facettes de Économie de guerre, depuis ses origines jusqu’à sa situation actuelle, pour bien comprendre ses implications et trouver des solutions possibles. Dans cet article, nous aborderons différents aspects liés à Économie de guerre, offrant une vision complète et exhaustive de ce sujet si d'actualité aujourd'hui.
L'économie de guerre désigne les pratiques économiques exceptionnelles mises en œuvre lors de certaines périodes historiques de fortes agitations ou d'autarcie extrême, généralement, mais pas nécessairement liées à l'existence de conflits armés. Elle a pour objectif le maintien des activités économiques indispensables à un pays, l'autosuffisance, la dissuasion de la consommation privée, la garantie de la production des aliments et le contrôle de l'économie depuis l'État.
Parmi les caractéristiques fondamentales de l'économie de guerre, on trouve :
A contrario, pour de nombreux pays non-belligérants et territorialement ou économiquement proches d'une zone de conflit armé, l'économie de guerre est une occasion de croissance et de développement, car ils peuvent alors augmenter leurs exportations aux belligérants. Dans d'autres cas, l'économie de guerre soutient des processus de recherche et de développement technologiques qui améliorent la capacité du pays.
Plusieurs dizaines d'études économiques ont cherché à estimer l'effet des guerres sur la croissance économique. Une étude de 2013 a synthétisé 168 travaux de recherche allant de 1973 à 2013, portant sur le lien entre les dépenses militaires et la croissance économique. Le papier estime que 40 % des travaux de recherche ne trouvent aucun lien significatif entre croissance des dépenses militaires et croissance économique ; 38 %, un effet négatif ; 22 % seulement un effet positif.