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L'empereur convoque tous les comtes, les évêques et les abbés de l’empire à Aix pour l’assemblée annuelle et les soumet à un interrogatoire sur leur conduite.
Charlemagne dépêche des ambassadeurs à l'empereur byzantin Nicéphore Ier pour lui confirmer la paix.
Charlemagne envoie quatre armées qui opèrent sur l’Elbe, le Danube, l’Èbre et en Bretagne. Chacune comprend de 6 à 10 000 fantassins et de 2 500 à 3 000 cavaliers dont 800 cuirassés. Leur faiblesse numérique, due aux difficultés du ravitaillement, explique que Charlemagne ait recouru au massacre et à la terreur pour s’assurer la victoire.
Reconstruction de la forteresse de Hambourg entre Elbe et Alster, détruite par les Wiltzes en 810. Construction d'une église. Le christianisme pénètre jusqu'à l'Elbe.
Expédition de Guy, comte de Nantes, préfet de la Marche de Bretagne, contre les Bretons révoltés. La Bretagne reste indépendante, avec ses chefs locaux et son organisation ecclésiastique particulière.
Attaques de Vikings en Irlande. Elles sont repoussées dans plusieurs endroits.
Octobre : Charlemagne se rend à Boulogne-sur-Mer pour inspecter les travaux de la flotte et fait restaurer le phare du port. Il publie deux capitulaires, l'un traitant des questions militaires, l'autre du dysfonctionnement des institutions dû aux rivalités entre les comtes et les évêques.
25 décembre : Michel Rhangabé envoie une ambassade à Aix-la-Chapelle qui reconnaît le titre impérial de Charlemagne
Charlemagne rédige de nouveau son testament et dispose de ses biens personnels en présence des évêques métropolitains et des comtes. Dans ce second testament, l'empereur cite vingt et un archevêchés auxquels il distribue deux tiers de ses trésors : Rome, Ravenne, Milan, Cividale, Grado, Cologne, Mayence, Salzbourg, Trèves, Sens, Besançon, Lyon, Rouen, Reims, Arles, Vienne, Tarentaise, Embrun, Bordeaux, Tours, Bourges. Le dernier tiers est divisé en quatre lots : le premier doit être subdivisé en mesures égales entre les 21 métropolites ; le deuxième est destiné aux enfants et petits-enfants de l’empereur ; le troisième aux pauvres et le quatrième aux serviteurs du palais.
↑David Bailie Warden, Nicolas Viton de Saint-Allais, Maur François Dantine, Charles Clémencet, Ursin Durand, François Clément, L'art de vérifier les dates..., vol. 8, Paris, Valade, (présentation en ligne)
↑Dennis P. Hupchick, The Bulgarian-Byzantine Wars for Early Medieval Balkan Hegemony : Silver-Lined Skulls and Blinded Armies, Springer, , 363 p. (ISBN978-3-319-56206-3, présentation en ligne)