L'importance de Kwakwaka'wakw dans la société actuelle est indéniable. Qu'il s'agisse d'un sujet d'actualité ou d'un événement historique, Kwakwaka'wakw joue un rôle essentiel dans la vie des gens. Au fil des années, Kwakwaka'wakw a fait l'objet de débats, d'analyses et de réflexions dans différents domaines, de la politique et de l'économie à la culture et au divertissement. Dans cet article, nous explorerons l'impact de Kwakwaka'wakw sur la vie quotidienne, ainsi que son influence sur la prise de décision et le comportement humain. De son importance sur le lieu de travail à son influence sur la santé mentale et émotionnelle, Kwakwaka'wakw a une portée qui transcende les frontières et le temps.
Colombie-Britannique (Canada) | 3 665 (2006) |
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Langues | kwak’wala, anglais |
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Les Kwakwaka'wakw (en kwak’wala : Kwakwa̱ka̱ʼwakw avec l’orthographe U’mista et kʷakʷəkəw̓akʷ avec l’orthographe liq̓ʷala) ou Kwakiutl (en kwak’wala : Kwaguʼł), au sens large, sont un peuple autochtone de la province de Colombie-Britannique au Canada. Le terme Kwakiutl désigne, au sens strict, une des communautés kwakwaka’wakw basée à Fort Rupert .
Les Kwakwaka'wakw vivent principalement au nord de l'île de Vancouver et sur le continent. On estime leur nombre à 5 500 personnes. La langue traditionnelle des Kwakwaka'wakw s'appelle kwakiutl ou le kwak'wala.
Ce peuple partage beaucoup de traditions culturelles avec les nations voisines, dont les croyances de nombreux esprits et divinités ; des pratiques, cérémonies et rites existent dans la culture de chaque tribu et aussi, dans certains cas, dans certaines cultures indigènes voisines ; chaque tribu a toutefois sa propre histoire, ses propres pratiques et ses propres légendes.
Franz Boas a identifié chez les Kwakiutl une unité sociale échappant à toute théorie anthropologique, le numaym. Celui-ci, dirigé par une aristocratie, se transmet de génération en génération des biens matériels et immatériels (titres, noms, fonctions religieuses). Claude Lévi-Strauss, qui a beaucoup étudié la mythologie kwakiutl, a entre autres repris les travaux de Boas pour élaborer le concept de société à maisons - terme venant des « maisons » princières. Dans un article où il utilise abondamment cette notion, il cite à plusieurs reprises la société kwakiutl en exemple. Il indique ainsi qu'une maison y obligeait ses filles à divorcer chaque fois qu'elles pouvaient contracter un mariage plus élevé dans l'échelle sociale, assurant une meilleure position à ses futurs descendants. Ou encore que, le mariage étant le vecteur d'entrée dans une maison, un noble kwakiutl désireux d'entrer dans une famille sans filles pouvait épouser symboliquement un des fils, et à défaut, un bras ou une jambe du chef de famille.
Lors du 60e anniversaire de l'UNESCO, le , Claude Lévi-Strauss témoigne :« Or je devais recevoir l’an dernier du chef des nations Kakwaka’wakw un appel à l’aide. Sa langue, le kwakwala, m’écrivait-il, n’était plus parlée que par 200 personnes à peine. Par d’autres exemples, nombreux hélas, l’Unesco a pu se convaincre que les langues sont un trésor, d’abord en elles-mêmes, et parce que leur disparition entraîne celle de croyances, savoirs, usages, arts et traditions qui sont autant de pièces irremplaçables du patrimoine de l’humanité. »
Voici les peuples et tribus kwakwaka’wakw aux XIXe siècle (nom kwak’wala U’mista = nom kwak’wala liqʷala) :
Un mât totémique de l’artiste Charles Joseph de la nation kwakiutl de la Colombie-Britannique fut dévoilé devant le Musée des beaux-arts de Montréal, en 2017, dans le cadre du 375e anniversaire de Montréal. Nommé Mât totémique des pensionnats, l'œuvre rappelle les enfants autochtones qui ont été retirés de leurs familles et placés dans des pensionnats durant la période de 1820 jusqu’en 1996, une situation que l'auteur a lui-même vécue.
« La présentation de ce mât est destinée à tous les Canadiens, pas seulement aux survivants des pensionnats. C’est mon geste de réconciliation, et toute mon histoire est sur ce mât. Cette histoire parle de Charles Joseph, mais aussi de tous ceux qui ont enduré cette épreuve. J’ai besoin de raconter cette histoire sous cette forme, mais elle touche tous les survivants d’un bout à l’autre du Canada. »
— Charles Joseph