Le sujet de Marie-Dominique Chenu est d'une grande actualité aujourd'hui et a généré un large débat dans divers secteurs de la société. Afin d’analyser son impact et d’approfondir ses implications, il est essentiel d’aborder des aspects tels que son origine, son évolution et ses conséquences au niveau mondial. Dans cet article, Marie-Dominique Chenu sera abordé de manière détaillée et objective, afin de fournir un aperçu large et complet de ce sujet très pertinent. À travers une analyse exhaustive et une revue de différentes sources d’information, l’objectif est d’offrir une vision critique et fondée qui permet au lecteur de bien comprendre l’importance et les complexités associées à Marie-Dominique Chenu.
Président Société thomiste | |
---|---|
- | |
Louis-Jacques Bataillon (d) |
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
Marcel Léon Émile Chenu |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Ordre religieux | |
---|---|
Membre de | |
Distinction |
Marie-Dominique Chenu, de son vrai nom Marcel Léon Émile Chenu, né le à Soisy-sur-Seine (France) et mort le à Paris 13e, est un prêtre dominicain, proche du mouvement des prêtres ouvriers. Fondateur du néothomisme, il est également connu comme l'un des experts en théologie (peritus) du concile Vatican II.
Marie-Dominique Chenu est né à Soisy-sur-Seine le . Il est le fils d'un petit industriel installé à Soisy. Toutefois ce sont ses grands-parents, instituteurs laïcs à Bièvres, qui ont exercé la plus grande influence sur son éducation : c'est sur l'avis de sa grand-mère qu'il entre au collège catholique de Grandchamp et y fait toutes ses études secondaires. Il s'y montre doué pour le grec et les mathématiques et se taille une réputation de chahuteur.
Après une année (1912-1913) au grand séminaire de Versailles, il entre chez les dominicains en 1913 à l’âge de 18 ans. Il prend cette décision après qu’un ami l’a invité à sa prise d’habit au couvent dominicain du Saulchoir en Belgique. Attiré par la vie contemplative, la belle liturgie, les études et la vie de communauté, son désir est de maintenir à la fois la contemplation et l’action apostolique. À la fin de sa première année de noviciat, ses supérieurs l’envoient faire des études de philosophie, de théologie, d’histoire et d’exégèse à l’Angelicum de Rome. Il considère l'acceptation obligatoire des vingt-quatre thèses thomistes comme un « abus du pouvoir magistériel de l'Église ». Il s'intéresse aussi à l'enseignement dispensé à l'Université grégorienne des Jésuites et particulièrement à celui du cardinal Billot.
Déçu par l'« ignorance de l'histoire » qu'il observe chez ses professeurs, il s'initie à l’exégèse historique selon les méthodes de Marie-Joseph Lagrange. Il suit en même temps les cours de Réginald Garrigou-Lagrange, thomiste « imprégné de scolastique wolfienne ». Il est ordonné prêtre en 1919. Sous la direction de Garrigou-Lagrange, il prépare une thèse de doctorat sur la doctrine de la contemplation chez Thomas d’Aquin (De contemplatione), soutenue en 1920. Cette thèse contient in nuce tous les axes principaux de sa pensée. Chenu y analyse la doctrine thomiste de la contemplation par rapport au Pseudo-Denys l’Aréopagite. Garrigou-Lagrange lui reproche l'introduction de la psychologie dans une activité essentiellement surnaturelle. Néanmoins ces divergences n'empêchent pas les deux dominicains de garder estime et amitié : Garrigou-Lagrange lui propose le poste de maître-assistant, mais Chenu préfère retourner au Saulchoir. De Rome, il gardera le souvenir de professeurs « sans attention au drame des hommes » et enfermés dans une « super-orthodoxie ».
Il fonde l'Institut d’études médiévales à Montréal en 1930.
Avec Yves Congar, O.P. , il fut de ces théologiens qui ont soutenu le mouvement des prêtres-ouvriers et en ont été sanctionnés par le Vatican, au milieu des années 1950. Ses livres furent ainsi mis à deux reprises à l'Index. Il reconnut au début des années 1980 la théologie de la libération, et en particulier l'œuvre de Gustavo Gutiérrez, comme un « exemple éminent » de la « nouvelle théologie ».