Dans cet article, le sujet de Portail:Japon sera exploré en profondeur, dans le but d'analyser de manière exhaustive ses différentes facettes et d'offrir une vision complète de son importance et de son impact sur la société actuelle. Dans cette optique, les aspects historiques et culturels seront abordés, ainsi que les études et découvertes récentes liées à Portail:Japon. De plus, différents points de vue et opinions d’experts dans le domaine seront examinés afin de faire la lumière sur ce sujet en constante évolution. Nous espérons que cet article fournira non seulement des informations précieuses, mais générera également une réflexion et un débat sur Portail:Japon, afin de promouvoir une compréhension plus profonde et plus riche de ce sujet.
Bienvenue sur le portail du Japon
En ce 27 avril de la 6e année de l’ère Reiwa,
découvrez 50 272 articles consacrés au Japon, dont 43 articles de qualité et 58 bons articles.
Le Japon (日本, Nihon / Nippon , litt. « origine du soleil ») est un pays d’Asie de l’Est constitué d’une chaîne d’îles entre l’Océan Pacifique et la mer du Japon, à l’est de la péninsule coréenne. Connu sous le nom de « pays du soleil levant » — antique référence à sa position par rapport à la Chine —, ce pays se maintient 3e puissance économique mondiale et se caractérise par une histoire et une culture deux fois millénaires.
Les Cent vues d'Edo (名所江戸百景, Meisho Edo Hyakkei ) forment, avec Les Cinquante-trois Stations du Tōkaidō et Les Soixante-neuf Stations du Kiso Kaidō, l'une des séries d'estampes majeures que compte l'œuvre très abondante du peintre japonais Hiroshige. Malgré le titre de l'œuvre, réalisée entre 1856 et 1858, il y a en réalité 119 estampes qui toutes utilisent la technique de la xylographie (gravure sur bois). La série appartient au style de l'ukiyo-e, mouvement artistique portant sur des sujets populaires à destination de la classe moyenne japonaise urbaine qui s'est développée durant l'époque d'Edo (1603-1868). Plus précisément, elle relève du genre des meisho-e (« peinture de vues célèbres ») célébrant les paysages japonais, un thème classique dans l'histoire de la peinture japonaise. Quelques-unes des gravures sont réalisées par son élève et fils adoptif Utagawa Hiroshige II, qui pendant un temps utilise ce pseudonyme pour signer certaines de ses œuvres.
Hiroshige est un grand paysagiste, un des meilleurs de son temps, saisissant en images lyriques et émotionnelles les sites les plus beaux et les plus renommés du Japon, et particulièrement de sa capitale, Edo, l'actuelle Tokyo. Dans cette série sont représentés les lieux les plus emblématiques de la ville, reconstruite depuis peu à la suite d'un séisme dévastateur survenu en 1855. Hiroshige ne montre toutefois pas les effets des destructions mais une ville idéalisée, essayant de transmettre au spectateur la beauté et la vie d'Edo, avec une tonalité penchant vers la nostalgie. Dans le même temps, la série offre au public une forme de revue d'actualités semblable à une gazette qui donne un aperçu du développement des reconstructions de la ville. Les estampes présentent aussi des scènes sociales, les rites et les coutumes des populations locales, combinant avec une grande diversité le paysage avec une description détaillée des personnes et des environnements.
Les Cent vues d'Edo illustrent la dernière phase de l'art de Hiroshige, où la sensibilité et le lyrisme presque poétique de ses paysages laissent place à plus d'abstraction et d'audace de composition. Adoptant le format vertical, rarement utilisé pour les séries paysagères, il innove volontiers en opposant un premier plan dramatiquement agrandi au paysage en fond, ainsi que par la vivacité de la couleur. Certains chefs-d’œuvre de la série ont été grandement étudiés en Occident par les impressionnistes et les postimpressionnistes, notamment Vincent van Gogh qui en a tiré deux copies.
Archives