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Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Stéphane-Georges de Bouhélier-Lepelletier |
Pseudonyme |
Saint-Georges de Bouhélier |
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Stéphane-Georges Lepelletier de Bouhélier, dit Saint-Georges de Bouhélier, né à Rueil (Hauts-de-Seine) le et mort à Montreux (Suisse) le , est un poète, romancier et auteur dramatique français.
Fils du journaliste et homme de lettres Edmond Lepelletier, il fait ses études au lycée de Versailles, où il se lie d'amitié avec Maurice Le Blond, le futur gendre de Zola, et au lycée Condorcet. En , à l'âge de seize ans, il fonde une revue littéraire, L'Académie française, qui devient, après le deuxième numéro, L'Assomption. En , après un long séjour en Suisse, il entre comme employé à la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest, et en mai, il lance, avec Maurice Le Blond, Le Rêve et l'Idée. C'est alors qu'il fonde le naturisme, mouvement inspiré par le désir de concilier la vérité et la beauté dans l'art en exaltant les mystères et les splendeurs de la vie et la vertu civique : à la fin de 1895, sa revue est rebaptisée Documents sur le naturisme, puis, en , La Revue naturiste.
En , il a son premier entretien avec Émile Zola, à qui il avait dédié son livre L'Hiver en méditation. Zola lui conseille d'écrire un article sur le naturisme et promet de le recommander aux directeurs du Figaro. Les deux hommes se voient souvent par la suite, et Bouhélier soutient la campagne du romancier pour la révision du procès Dreyfus. Après avoir publié des récits lyriques — La Route noire (1900), Julia ou les Relations amoureuses (1903) — et des vers philosophiques — Les Chants de la vie ardente (1902) —, il fait paraître La Romance de l'homme (1912), apologie de la cause ouvrière.
Bouhélier écrit surtout pour le théâtre, en se donnant pour but de faire renaître la tragédie. Il choisit des sujets religieux (Le Roi sans couronne, 1906), politiques (La Tragédie royale, 1909), légendaires (La Tragédie de Tristan et Iseult, 1923), et, surtout, des sujets historiques (Le Sang de Danton, 1931 ; Napoléon, 1933 ; Jeanne d'Arc, la Pucelle de France, 1934 ; Le Roi-Soleil, 1938). Il obtient son plus grand succès avec Le Carnaval des enfants, pièce créée au théâtre des Arts en 1910, et jouée par la suite à l'Odéon et à la Comédie-Française.